L'association Syndrome PACS1 - Schuurs-Hoeijmakers a initié :

- en octobre 2021, une recherche de thérapie allèle-spécifique avec l'équipe du Dr Marc Bitoun de l'Institut de myologie, avec le soutien de la Fondation Maladies Rares.

- en décembre 2022, le développement d'un test cellulaire utilisant la microscopie optique automatisé pour la réalisation future d’un criblage à grande échelle de molécules à potentiel médicamenteux vec l'équipe du Dr Dimitri Moreau de l'Université de Genève.

En parallèle, la PACS1 Syndrome Research Foundation, créée aux Etats-Unis en 2017, travaille sur deux pistes de recherche :

- tester plus de 7000 molécules approuvées par la FDA (Food & Drugs Administration), d'une part, 

- développer un oligonucléotide anti-sens (ASO) afin d'empêcher la production de la protéine toxique en partenariat avec Ionis Pharmaceuticals, d'autre part.

État des lieux de la Recherche sur le syndrome PACS1 en Europe et aux Etats-Unis par Laura Benkemoun de la Fondation Maladies Rares

Les principales pistes de recherches

Piste 1 : rendre silencieuse la protéine toxique produite par la mutation du gène PACS1

La technique utilisée par le Dr Marc Bitoun vise à cibler l'allèle muté, sans affecter l'allèle sauvage.

Cette technique est déjà utilisée avec succès dans le domaine des myopathies.

Convaincu que cette technique peut être utilisée dans le traitement du syndrome PACS1, et plus généralement dans le traitement d'autres maladies en dehors des myopathies, le Dr Marc Bitoun a accepté de travailler sur le syndrome PACS1.

Présentation de la recherche initiée par l'association avec l'équipe du Docteur Marc Bitoun, directeur de recherche INSERM à l’institut de Myologie - mars 2022

 

Piste 2 : Inhiber la protéine toxique grâce au repositionnement de médicaments

Le repositionnement d’un médicament consiste à tester ce médicament pour une maladie différente de celle pour laquelle il avait été initialement développé. 

Cette technique a pour avantage de trouver une nouvelle indication thérapeutique à une molécule, pour laquelle des essais cliniques ont déjà permis d'évaluer son innocuité, sa toxicité, sa tolérance et ses potentiels effets indésirables, ainsi que sa dose maximale à administrer. 

Notre association a confié à l'équipe du Dr Dimitri Moreau, de l'Université de Genève, le soin de développer un test cellulaire utilisant la microscopie optique automatisé pour la réalisation future d’un criblage à grande échelle de molécules à potentiel médicamenteux.

Une fois développé, ce test cellulaire nous permettra de tester toutes les molécules approuvées par l'Agence Européenne du Médicament (AME) et par la FDA (Food & Drugs Administration - Agence américaine d’homologation des médicaments).

Si l’un des composants déjà approuvé par l'AME ou la FDA est identifié, il pourra être rapidement proposé aux patients et être adapté au syndrome PACS1.

 

Piste 3 : Empêcher la production de la protéine toxique recherche effectuée par ionis pharmaceuticals

La PACS1 Research Foundation travaille avec Ionis Pharmaceuticals pour développer un oligonucléotide anti-sens (ASO) pour le syndrome PACS1.

L’oligonucléotide anti-sens peut prévenir la production de la protéine toxique PACS1.

L’arrêt de la production de la protéine toxique atténuera les symptômes du syndrome PACS1

Ionis est en train de travailler sur différentes molécules afin de pouvoir les tester sur des cellules de patients PACS1.

Ionis a récemment eu des résultats encourageants avec cette technique pour traiter l’amyotrophie spinale proximale, la maladie de Batten et la maladie de Huntington.